Стихи в переводе на французский язык - страница 2

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Est-ce parce qu'il fait si sombre aux champs?


Ou est-ce parce que l'automne qui s’approche

Sent toujours quelque chose de très cher:

D’une tristesse silencieuse du village

Et de nos champs déserts?

Les champs deviennent plus sombres et la lumière

solaire

S’y noie avant la nuit comme dans la mer sans fin,

L'obscurité douce suit dans la steppe la lumière

Muette et triste qui s'éteint.


Seuls des zisels y sifflent ou sur la dérayure,

Comme une ombre, une gerboise court

mystérieusement

Par de grands sauts rapides sans bruit à toute allure,

En s’éclipsant aux champs…


***


Tous les oiseaux partent. Le bois vide

Périt, malade, de la façon

Docile et le ravin humide

Sent une odeur de champignons.


Ils deviennent clairs, les fourrés denses.

Sous les buissons, l’herbe est foulée.

Avec les pluies d’automne intenses,

Les feuilles vont se décomposer.


Le vent souffle aux champs. Le jour sombre

Est frais et toute la belle journée,

J’erre dans la steppe jusqu’aux pénombres

Loin des villages et des cités.


Bercé par le pas monotone

Du cheval, par une paix, envahi,

J’écoute le vent qui chante et sonne

Dans les canons de mon fusil.


Au loin maritime,

Le soir va s’éteindre…

Le ciel devient sombre,

Les vagues deviennent sombres…

Le soleil qui couche

Jette la douce lumière

Des dernières lueurs…


Mais mon âme refuse

Tout cela de connaître.

Étranger, j’arrive

Chaque soir sur la côte.

Assis sur une pierre,

Je regarde une voile

Et la douce lumière

Des dernières lueurs…


Alors, mon cœur pleure

De la même tristesse:

Toujours, il me semble

Que, par une traverse,

Je vais dans la steppe;

Le soleil qui couche

Lentement, éclaire

Au loin la mer sombre

Des blés mûrissants…


***


Partout au bois, le jour est sombre.

Les dépressions sont bleues; aux prés,

L’herbe argentée blanchoie dans l’ombre

Et un hibou s’est réveillé.


Des pins passent vers l’ouest en file

Comme des troupes de gardes aux aguets.

L’Oiseau-de-feu solaire scintille

D’une lueur pâle aux vieilles forêts.


Tempête de neige


La nuit, aux champs, quand une tempête chantonne,

Dans le sommeil, des bouleaux blancs redonnent …

La lune éclaire ce paysage champêtre,

Une ombre pâle court et va disparaître…

Cette nuit noire, j’entrevois que, dans la brume,

Le Père Frimas rôde dans le clair de lune.


Le vent chante, on entend dans une chaumière

Que le berceau craque doucement… La lumière

De la lune perce une obscurité fine,

Luit sur les bancs par les fenêtres argentines.

Cette nuit, j’entrevois parmi les bouleaux:

Le Père Frimas regarde par les carreaux.


Une route dans la steppe s’en va en silence!

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