Том 3. Публицистические произведения - страница 38
Une intervention française, au profit de la Révolution, ne pouvant que l’aggraver. Déchirement. Lutte intérieure de tous les éléments entr’eux. Situation sans issue.
Seule issue possible.
L’Empire rétabli. La Papauté sécularisée…
II y a deux choses également et généralement détestées en Italie: les tedeschi et les preti.
Maintenant, quelle est la puissance qui serait en mesure de délivrer l’Italie des uns et des autres, sans donner gain de cause à la Révolution et sans ruiner l’Eglise. Cette puissance, si elle existe, est la protectrice — née de l’Italie.
Le Pape vis-à-vis de la Réforme.
La question romaine dans les temps actuels est insoluble. — Elle ne pourrait être résolue que par un retour de l’Eglise romaine vers l’Orthodoxie.
Il n’y a qu’un pouvoir temporel, appuyé sur l’Eglise universelle qui serait en mesure de réformer la Papauté, sans ruiner l’Eglise.
Ce pouvoir n’a jamais existé, ni put exister dans l’Occident. — Voilà pourquoi tous les pouvoirs temporels de l’Occident, depuis les Hohenstauffen jusqu’à Napoléon, dans leurs démêlés avec les Papes ont fini par accepter, pour auxiliaire, le principe anti-chrétien — tout comme les soi-disant réformateurs, et p
Qu’est-ce que le parlement de Francfort? L’explosion de l’Allemagne idéologue. L’Allemagne idéologue — son histoire.
L’idée unitaire est son œuvre propre. Elle ne vient pas des masses, de l’histoire. — Ce qui le prouve, c’est l’utopie, le manque du sens de la réalité, qui ne manque jamais aux masses, mais presque touj
L’unité allemande = prédominance européenne, mais où en sont les conditions?
Qu’était l’ancien Empire germanique aux temps de sa puissance? C’était un Empire, dont l’âme était romaine et le corps slave (conquis sur les Slaves). Ce qu’il y avait d’Allemand p
Entre la France qui pèse sur le Rhin et l’Europe Orientale, gravitant vers la Russie, il y a place pour de l’indépendance, mais non pour de la suprématie.
Or, une pareille condition politique, honnête, mais non prépondérante, appelle la fédération et se refuse à l’unité.
Car l’unité, le système unitaire suppose une Mission, et l’Allemagne n’en a plus…
Mais même, dans les étroites limites, l’unité organique est-elle possible pour l’Allemagne?
Le dualisme inhérent à l’Allemagne.
L’Empire avait été la formule, destinée à le conjurer. Cette formule s’est trouvée insuffisante. L’Empire, réalisé à demi; le dualisme persistant à travers l’Empire.
L’Empire, ce qui en était l’âme, brisé par la Réforme, et, par contre, le dualisme consacré par elle.
La guerre de 30 ans l’a organisé. Le dualisme devenu l’état normal de l’Allemagne. — Autriche, Prusse.
Cela a duré ainsi jusqu’à nos jours. La Russie, le véritable Empire, en les ralliant à elle a endormi l’antagonisme, mais ne l’a pas supprimé.
La Russie écartée, la guerre recommence.
L’unité impossible par principe, parce que… avec l’Autriche point d’unité. Sans l’Autriche pas d’Allemagne. L’Allemagne ne peut pas devenir Prusse, parce que la Prusse ne peut pas devenir Empire.
Empire suppose légitimité. La Prusse est illégitime.
L’Empire est ailleurs.
Provisoirement il y aura deux Allemagnes. C’est leur état de nature — l’unité leur viendra du dehors.
Toute la question de l’unité d’Allemagne se réduit maintenant à savoir si l’Allemagne voudra se résigner à devenir Prusse.
Il faudrait, bien entendu, que l’Allemagne le voulût volontairement. Car la Prusse est hors d’état de l’y forcer. Pour l’y forcer, il n’y a que deux moyens. La Révolution — moyen impossible pour un gouv
D’autre part, le roi de Prusse, par la nature même de son origine, ne peut jamais être empereur d’Allemagne. — Pourquoi cela? Par la même raison qui fait que Luther n’aurait jamais pu devenir Pape.
La Prusse n’étant autre chose que la négation de l’Empire d’Allemagne.
Une négation réussie —